mardi 18 octobre 2016

lune noir, part 15

Une belle journée sombre et pluvieuse, parfaite pour écrire! En fait, c'est bien la première fois que j'écris en après midi. Bon, j'ai pris 4 heures écrire ce que j'aurais fait en une ou  2 heures, mais ce n'est pas grave. l'inspiration étais au rendez-vous.

( Chapitres antérieur )


Chapitre 15, Chaman


Je ne sais pas comment j’au pue parvenir à la retrouver, seul chose que je sais, c’est que j’y suis. Une odeur Âcre me remplit le nez tandis que je recommence à y voir plus clair. Mes poumons brûlent comme si j’aurais couru un marathon. Mes empruntes noir de je ne sais trop quel matière montrent que j’ai erré dans les alentours comme un animal en recherche de sa proie. Possiblement que cette encens m’ai réveillé de cette transe possiblement dangereuse.

La porte d’un blanc immaculé semble être celle où je dois aller. J’entrebâillais la porte pour y entendre les pleurs d’une dame d’âge mûr. Elle tenais d’une main une photo et de l’autre, un revolver qu’elle tendais vers moi. Tu as tué mon fils, s’écria-elle hargneusement avant de décharger son arme sur moi. Je fermai les yeux en espérant que cette douleur m’emporte avec le mal qui me déchire, mais il en était rien. Quelque instant à peine et j’étais de nouveau moi-même, sans marque de d’impact sinon que le sang et les trous sur mes vêtement déjà en lambeaux. Je ne sais pas s’il s’agissait de ma propre pensée ou celle de la bête, j’ai du mal à compatir. Seul l’amertume de m’être fait tirer dessus me venais. Je me suis approcher d’elle et m’agenouilla devants elle :
« Fait sortir ce monstre de moi. Je ne sais pas comment le retenir, je ne sais pas l’arrêter s’il est en moi. »

La pauvre étais terroriser, je ne savais pas quoi lui dire de plus et elle semblait paralyser de peur. Je suis donc resté ainsi quelque longue minutes avant de me demander si j’étais maintenant plus serein? À ma propre surprise, je devais avouer que oui, c’était comme si ces lieux ou cette magie me permet de retenir ce monstre.

« C’est bien ce que je croyais, dit-elle. Il y a bien deux esprits dans ce corps si ce n’est plus et seul toi peux être emprise par la sérénité que mon incantation inflige. Autrement, tu souhaiterais que fuir ces lieux. »

Elle se leva et pris une corde de chanvre :
« Je sais quoi faire, repris-elle. Mais ce ne saura pas de tout repos. Si nous voulons tuer ce mal, nous devrons l’extraire et pour ce faire, tu devras mourir une première fois, comprends-tu ce que j’insinue? »  

C’est quelque peu ironique de me dire de telle chose considérant que je viens de survivre à mon propre meurtre sans aucune égratignure. D’un autre côté, je n’ose imaginer ce qui m’attend. Je consentis à ces demandes bien que je crains cette souffrance à venir.
« Il n’y a pas de temps à perdre, dit la chamane. Ce sort de paix ne durera pas éternellement. Je dois t’attacher sur cette table pour commencer l’extraction. »

Je m’y allongeai donc, elle m’attachât par les chevilles, les poignets et la gorge. Je n’avais de cesse de me demander comment ai-je pu tuer son fils, je n’ai eu aucun souvenir ressent de ce lui. Oui, serte la dernière fois que je suis venus la voir, mais jamais je ne l’ai vue depuis et je dois dire être tracasser par ce pans d’histoire qui me manque. Sans que ces mots sorte de ma bouche elle commença à me parler tandis qu’elle préparait le rituel :
« Tu sais, depuis que ta sortie de l’hôpital a fait surface dans les nouvelles, un homme du Vatican est venus nous rendre visite dans ces première heures. Il était venu maudire l’implication de barons Samedis et de nous tenir à l’écart de sons travail. Il voulait aussi des informations sur ta personne, mais nous en étions moins connaisseurs qu’aujourd’hui sur ce qui t’habite. »

Ça fait près d’une semaine que je suis en cavale? J’ai l’impression que seulement quelques heures c’est dérouler. Merde, je déteste perdre le fils du temps.
Elle me mit dans les mains des roses avant de les refermer avec des chiffons.
« Tu as causé un sacré carnage à tenter de nous retrouver. Plus de la moitié des officiers du sud de la ville y ont goûté et c’est maintenant l’état de siège sur la rive sud. L’armée est passée ici et ils vont surement revenir d’ici peu. La plupart des gens ce sont cloîtrer en espérant ne pas finir comme mon fils… Il faisait partis des volontaires qui ont décidé de te mettre la main dessus. Des pourfendeurs plus que des tireurs. »

Houai, je ne suis pas sortie de l’auberge. Il me faudrait presque changer de pays pour m’en sortir. Son regard interrogé se porta sur mon visage :
« Étrange, dit la dame. Pour un instant, j’ai cru que ton visage avait changé pour celui d’un autre.  »

Quoi? Je ne sais même pas comment je fais ! Il va vraiment falloir que j’apprivoise ce don. Enfin, si ça vient de moi…

« Ça va être salé dit-elle en mettant une pogné de sel en bouche. Je tiens à te le dire, vue ton talent pour te régénérer, ça va faire très mal. »

Elle entama une incantation et planta un poignard dans mon estomac. Pour une fois, à douleur me sembla plus que réel, une vraie sensation, une vrai mort. Lorsque ma vue vint au noir, j’aperçu le baron dans le dernier soubresaut de vie qui me restait. Me voilà replongé dans l’intangible noirceur, privé de mes sens. Seul avec ma conscience et mes pensées.

Une éternité dans la noirceur. Je croyais que lorsque l’on mourait, l’on voyait défiler sa vie ou encore que ce serait un chemin vers l’au-delà ou encore une nouvelle vie, mais pas le néant. J’ai déjà compté à plus de cinq milles Mississippi et j’ai dû m’y reprendre par trois fois parce que je perdais le compte. C’est chiant à la fin! Flotter comme ça dans le vide, c’est n’est  vraiment pas une vie… enfin, une mort.


J’entends un battement de cœur, ça y est, je reviens. 

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